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Les Amours d’ElyanorVoici la première partie d’une histoire que j’ai écrite il y a quelques temps déjà… Le registre est différent mais le style reste le même, j’espère qu’elle vous plaira autant que les autres en attendant la suite (elle arrive, promis…). Et si cette nouvelle histoire vous plait, il y en a quatre autres chapitres derrière !!! De quoi vous réchauffer pendant les longues nuits d’hiver..Lady Elyanor Cutbrith chevauchait comme a son habitude a travers la lande ce soir là… Ses longs cheveux blonds galopaient en même temps que son cheval, emportés par le vent qui soufflait sur son visage. Ils lui formaient une aura qui semblait rayonner comme s’ils étaient blanchis par la lune à chaque fois qu’elle sortait. Elyanor ne sortait que la nuit. Elle n’était en sécurité que la nuit car même si le soleil perçait rarement a travers les nuages le jour, le moindre rayon qui serait venu caresser sa peau l’aurait brulée vive. Elle enviait tous ses humains qui pouvaient sentir la douce chaleur de la journée sur leur peau, elle qui était condamnée à ne voir que la lumière de la lune jusqu’à la fin des temps.Elle passa sur une crête et vit les lumières du village qui brillaient plus loin en contrebas, et sentit une envie s’emparer d’elle. Mais elle la surmonta, sachant que les habitants se méfiaient d’elle. Elle devait se contenter des voyageurs de passage qui s’étaient perdus dans la lande. Elle arrivait vers elle sur son cheval, blanche comme la pureté et l’innocence, et les guidait vers le village. Mais elle restait à une bonne distance, le laissant terminer son chemin seul. Souvent, ceux qu’elle avait sauvé cherchaient à la remercier et se jetaient a ses pieds, prêts à assouvir le moindre de ses désirs quand elle faisait glisser sa robe le long de ses épaules. Il lui faisait passionnément l’amour, et jouissait comme jamais il n’avait joui en sentant les crocs de la vampire se planter dans son cou. Le lendemain, il se réveillait nu, a cent mètres du village en se demandant ce qui avait pu se passer. Il n’avait pas été volé, battu, mais sentait plutôt le bonheur courir dans ses veines. Parfois, certains d’entre eux découvraient les deux petites piqures sur leur cou, mais la plupart ne préférait que rêver d’une rencontre sur la lande.Alors qu’elle rentrait chez elle, une forme blanche courut sous son cheval en le faisant cabrer, avant d’aller se cacher dans les fourrés. Elyanor parvint à maitriser son cheval, et l’attacha à un tronc d’arbre avant. Elle s’aventura à la suite de la créature dans les buissons, et découvrit une jeune fille effrayée par sa présence. Elle vit ses jambes lacérées par les ronces et était prête a se jeter sur elle, mais elle se calma en se promettant un bon dîner une fois rentrée.« -bonsoir toi! Qu’est ce que tu fais là? Allons, viens ma petite, il fait froid ici… Aller! »La gamine était muette et commença à pleurer quand Elyanor s’approcha d’elle et la prit dans ses bras. Elle la souleva pour la sortir du bosquet, et l’installa devant elle sur son cheval. Elle galopa à toute vitesse vers son manoir dont la vue effraya la petite encore plus que la présence de cette femme inconnue. La vampire faisait tout son possible pour la calmer, et lui promit un bon bain chaud… Cela détendit fortement la fillette qui somnola un moment jusqu’à ce qu’Elyanor la descende du cheval. Elle la guida dans des couloirs éclairés par des torches jusqu’à une pièce dont le centre était occupé par un baquet de bois.« -si tu veux que je prenne soin de toi, il va quand même falloir que tu me dises ton nom, tu ne crois pas?-Siloé…-Bonsoir Siloé… Je suis Lady Elyanor Cutbrith, mais tu peux m’appeler comme tu veux… Pourquoi étais tu sur la lande?-Je me suis enfuie.-d’où donc?-l’orphelinat.-Quel âge as-tu pour t’aventurer comme ça sur la lande?-Treize ans… -Déjà très courageuse! Ne bouge pas, je vais faire chauffer de l’eau, tu grelotes… Tu ne bouges pas, compris? Tu me raconteras ton histoire plus tard»Ce soir là, Elyanor fit connaissance de Siloé… Elle s’était échappée de son orphelinat où elle était maltraitée et s’était perdue dans la lande quand Elyanor l’avait trouvée. Elle fut d’abord un peu méfiante vis-à-vis d’Elyanor, mais comme elle était très gentille avec elle, elle se mit rapidement à l’apprécier. Elyanor soigna les blessures de la fillette, puis la laissa prendre son bain seule et alla s’occuper de la chambre de sa nouvelle amie. Elle la choisi proche de la sienne, remplit l’armoire de ses anciens vêtements, puis retourna voir Siloé qui était sortie du bain et s’était rhabillée. Pourtant, Elyanor décida de dire la vérité sur sa nature a Siloé, afin qu’elle puisse lui faire confiance.« -Je dois t’avouer quelque chose Siloé…c’est…assez effrayant a première vue, mais je te promets que tu ne risques rien.-Qu’est ce qu’il se passe?-Tu me promets de ne pas avoir peur?-Humm-Je suis une vampire. »Siloé hurla de peur et se rua vers la porte, mais Elyanor fut plus rapide et l’attrapa. Elle la serra contre elle en lui murmurant des paroles rassurantes, mais rien ne pouvait calmer la terreur de la fillette.« – Lâchez-moi, monstre… Vilaine, laissez moi partir »Elyanor relâcha alors Siloé qui se jeta sur la poignée de la porte. Elle l’ouvrit et sortit en courant. Elyanor tomba à genoux dans la pièce, et sentit les larmes monter dans ses yeux. Si seule…Condamnée a la solitude pour l’éternité… Mais alors qu’elle tombait face contre terre, Siloé passa la tête par la porte.« -Pourquoi m’avez-vous laissée partir?-Je te l’ai dit, je ne te veux aucun mal…-Pourquoi vous pleurez?-Parce que c’est tout le temps la même chose quand je dis que je suis une vampire… C’est la première fois que quelqu’un revient…-Et si c’était une ruse pour que je reste?-NON… non, s’il te plait, crois moi… Je ne tue pas… Jamais…pour me nourrir… Seulement pour me défendre, comme tout le monde… Mais il est trop tard pour parler maintenant, le jour se lève, je dois partir dans ma chambre, il y a trop de fenêtre dans ce manoir.-Et alors?-Si le soleil me touchait la peau, je brulerais…-Alors si je décidais de venir ouvrir la fenêtre de votre chambre pendant que vous dormez?-tout comme tu me fais confiance, je te fais confiance… A tout a l’heure… Tu as le droit d’entrer dans toutes les pièces qui ne sont pas fermées a clef. Les autres regorgent d’objets très fragiles. »Elyanor s’enfuit en laissant la fillette seule. Elle visita toutes les pièces du manoir en s’émerveillant devant le gâteau qui l’attendait sur la table de la cuisine. Elle en mangea un morceau avant de continuer son exploration. Elle trouva la petite chambre, avec une armoire pleine de vêtements a sa taille, et en essaya pleins. Enfin, elle découvrit dans la tour une gigantesque bibliothèque dont les étagères montaient jusqu’au plafond, a de nombreux mètres au dessus de là ou elle était. Elle en trouva un ouvert sur la table, et le feuilleta. Il était plein d’images d’animaux qu’elle ne connaissait pas avec plein de mots en dessous. Puis, se sentant fatiguée, elle retourna dans ‘sa’ chambre et s’allongea sur le lit. Mais elle n’arriva pas à s’endormir, craignant a chaque fois qu’elle ouvrait les yeux de voir la dame avec ses dents pleines de son sang devant elle. Elle finit quand même par sombrer dans un sommeil paisible.Quand elle se réveilla, elle trouva un plateau sur la table avec un petit déjeuner. Elle l’avala rapidement puis parti à la recherche de la dame. Elle la trouva dans la bibliothèque en train de lire son livre.« -Bonjour ma chérie!-bonjour madame-tu as aimé mon livre?-oui, surtout les gros chats rayés!-c’est un tigre ma chérie, tu n’as pas lu?-Je ne sais pas lire madame…-quoi? Mais qu’est ce qu’ils t’apprennent à l’orphelinat?-la couture, la vaisselle, des fois la peinture… »Une idée passa par la tête d’Elyanor, mais elle la refusa. Elle invita Siloé à s’asseoir sur un fauteuil et à pendre un autre livre tandis que son idée émergeait de nouveau. Alors elle se lança.« -Je vais te faire une proposition ma chérie… Tu restes vivre ici pour veiller sur moi le jour. Si jamais des gens viennent, tu peux passer par une petite porte qui arrive dans ma chambre et tu caches mon lit. Je suis légère ne t’inquiète pas. En échange, la nuit, je veille sur toi. Mais je t’apprendrai aussi tout ce que je sais, a commencer par la lecture, comme ça le jour, tu pourras lire mes livres et te cultiver. Ensuite, on verra… Tu veux bien?-oui madame, oui!!! Moi je vous apprendrai la couture et la peinture!-marché conclu alors…-vous allez me transformer en vampire?-Pas maintenant!!! Quel âge as-tu déjà?-treize ans.-il est très difficile a une vampirette de treize ans de trouver de quoi se nourrir… surtout si elle est bien élevée! Mais si tu veux devenir comme moi, reste avec moi jusqu’à ce que tu aies vingt ans, et là, si tu le veux toujours, oui je te transformerai en vampire.-pourquoi si longtemps?-mignonne comme tu l’es aujourd’hui, je suis sure qu’a vingt ans tu seras superbe. Alors non seulement tu auras toute la nourriture que tu voudras, mais en plus tu pourras la choisir.-d’accord… Apprenez-moi à lire madame alors! »Pendant les quelques semaines qui suivirent leur accord, Siloé eut encore du mal a trouver le sommeil, mais quand elle fut finalement persuadée qu’Elyanor ne lui voulait aucun mal, elle se considéra enfin dans la maison qu’elle n’avait jamais eu, et se mit même a appeler parfois Elyanor sa mère, pour le plus grand plaisir de celle ci. Le jour, elle dormait d’une oreille dans sa chambre qui était juste a coté de celle d’Elyanor, et la nuit, elle suivait attentivement ses cours.Un jour, des hommes en armes vinrent dans le manoir, et Siloé s’empressa de cacher le corps de sa maitresse dans un coffre. Les soldats l’arrêtèrent en lui demandant ou se trouvait la dame qui vivait ici, et pendant la journée, sous les menaces les coups et les promesses de récompense, elle niait qu’une autre dame habitait ici. Finalement, un garde la frappa et l’envoya voler sous la fenêtre. Siloé éclata en sanglots, mais vit que le jour se terminait. Elle resta à la fenêtre pour regarder le soleil se coucher, et une fois disparu, elle se retourna. Elyanor entra dans la pièce d’un seul coup en se jetant sur le soldat qui levait son épée, prêt à l’abattre sur Siloé qui restait impassible. Elle ferma les yeux pour ne pas voir la scène, et Elyanor lui rouvrit après l’avoir guidée dans sa chambre. Elle la serra dans ses bras, et ce soir, ce fut plus qu’une amitié qui naquit entre celles qui venaient de se sauver mutuellement la vie.Désormais tous les soirs, Siloé recevait des cours d’équitation, apprenait les bases des mathématiques et de la physique, et Elyanor lui enseignait l’Histoire et la géographie. Elle devint rapidement plus cultivée que la plupart des jeunes filles nobles du même âge, et parlait le français, l’anglais, apprenait l’allemand, et savait traduire un texte latin ou grec sans trop de difficultés. Sa canlı bahis soif de connaissance émerveillait Elyanor qui alla lorsqu’elle eut seize ans jusqu’à lui engager un précepteur pour la journée pour lui apprendre tout ce qu’elle ne pouvait pas lui apprendre elle même. Le soir venu, la jeune adolescente lui répétait tout ce qu’elle avait appris pendant la journée et en faisait profiter sa maitresse. A cet âge là, elle commença à changer radicalement. Son amitié pour Elyanor se trouva renforcé maintenant qu’elle réalisait tout ce qu’elle avait fait pour elle, mais c’est surtout son corps qui évolua. Deux petites bosses commencèrent a lui servir de poitrine alors qu’elle grandissait vite en taille jusqu’à pouvoir regarder sa maitresse sans avoir a lever les yeux au ciel. L’équitation qu’elle faisait toutes les nuits lui avait forgé des muscles d’acier et une santé de fer, si bien qu’elle n’était jamais malade. Elle décida de se laisser pousser les cheveux, et découvrit qu’avec la taille, ils finissaient par prendre une teinte bleutée sous la lumière de la lune.En même temps qu’elle sentait son corps changer, elle commença à l’explorer et à le découvrir. Peu après ses dix-huit ans, alors que Siloé regardait ses seins en essayant de se convaincre qu’ils étaient plus gros que la veille, Elyanor qui venait de se réveiller passa devant sa porte et l’entendit gémir. Elle regarda par le trou de la serrure et le vit en train de se mordre le poignet dans une ultime tentative de prendre du plaisir comme le faisait les vampires.Quelques jours plus tard, Elyanor entra dans sa chambre alors qu’elle était endormie, et posa ses lèvres sur le poignet nu de la jeune femme. Elle but de nouveau une gorgée de son sang, et alors que Siloé ouvrait les yeux en nage, Elyanor disparaissait, la laissant se demander si elle avait rêvé et découvrir que ses draps étaient humides et dégageaient une odeur qui lui envahit les sens. Elle passa sa main sur son sexe et découvrit avec bonheur quelle était la source de ce liquide. Le lendemain, elle ne souffla pas un mot de son ‘rêve’ a sa maitresse qui la regarda en rigolant laver son drap dans la fontaine.Ce soir là, elles étaient toutes les deux parties en promenade sur la lande. Siloé arrivait maintenant à suivre Elyanor dans ses galops et se mettait elle aussi à apprécier le vent qui lui fouettait le visage. Mais en passant le pont, le cheval de Siloé paniqua en entendant un chien aboyer et il se cabra, envoyant sa cavalière dans l’eau glacée de la rivière. Siloé ne savait pas nager et elle coula à pic. Sans hésiter, Elyanor sauta et elle parvint à att****r la main de Siloé qui cherchait désespérément de l’aide. Toute la vase soulevée par les mouvements paniqués de Siloé leur piquait les yeux, mais les deux sortirent finalement de l’eau, Siloé étant portée par son amie. Elyanor s’effondra sur la berge, mais vit que sa protégée grelotait. Elle la serra contre elle, mais rien n’y faisait, et elle finit par craindre pour sa santé. Alors elle attrapa la bride de son cheval et hissa Siloé sur la selle. Elle monta derrière elle et galopa à toute vitesse vers le château. Elle alluma un feu dans la salle de bain et posa délicatement Siloé devant, si près qu’elle pouvait sentir directement la chaleur des flammes sur sa peau. Elle ne grelotait plus, mais ses vêtements trempés l’empêchaient de se réchauffer. Alors pendant que sa maitresse était allée chercher de l’eau, Siloé les retira comme elle pu. En revenant, Elyanor la trouva roulée en boule près du feu. Elle suivi des yeux la courbe de son dos, jusqu’à ses fesses, mais secoua la tête pour chasser ses pensées se rappelant qu’il y avait plus urgent. Elle remplit le bain et se tourna le temps que Siloé entre. Elle gémit de plaisir en sentant l’eau chaude l’envelopper et ferma les yeux. Elyanor recouvrit la surface de l’eau de pétales de rose qui se rassemblèrent autour de Siloé.« -ça va mieux ma chérie?-oui madame, tellement mieux, merci…merci!-je crois qu’il va falloir t’apprendre la natation maintenant… »Les deux amies éclatèrent de rire. Puis leurs regards se croisèrent, et elles purent sentir la chaleur du feu qui les dévoraient toutes les deux. Elyanor posa ses lèvres sur le front de Siloé, puis se releva en lui tournant le dos, face au grand miroir qui décorait la pièce. Elyanor commença à son tour à enlever ses vêtements humides, tout en gardant ses yeux fixés sur Siloé, a son insu. Elle se retourna, les seins couverts par un bout de tissu de sa robe trempée pour les cacher. Siloé se tourna vers elle et rougi un peu« -pardonne moi ma chérie, mais je suis aussi sale que toi, et vu le temps que ça prend de faire chauffer un bain, j’aimerai autant en profiter en même temps que toi… Ca ne te dérange pas trop?-non, non… »Siloé rougissait de plus en plus et la situation commençait vraiment à plaire à Elyanor. Elle continua de se dévêtir, et cette fois, elle vit la tête de Siloé se tourner légèrement. Elle avait le dos de sa maitresse dans son champ de vision, mais elle détourna le regard rapidement. Elyanor avait ressenti une vague de plaisir qu’elle ne connaissait plus, en sentant les yeux de Siloé se poser sur son dos. Elle se sentait de nouveau désirée, ou du moins, elle en avait l’impression. Il ne fallait pas qu’elle brusque les choses et amène Siloé à faire quelque chose contre sa volonté. Quand elle fit tomber la robe a ses pieds, elle vit de nouveau les yeux de Siloé posés sur ses fesses. La jeune femme rougi un peu plus, puis ferma les yeux quand Elyanor lui annonça qu’elle allait rentrer dans l’eau. Elle alla s’asseoir en face d’elle, et s’arrangea quand même pour cacher ses seins sous la couche de pétales pour ne pas troubler Siloé.« -tu peux rouvrir les yeux ma chérie. »Siloé vit sa maitresse rayonnante de beauté assise en face d’elle. Elle était tout de même gênée, car elle n’avait pas beaucoup de place avec ses pieds, et décida de les étendre. Ils effleurèrent les fesses d’Elyanor qui sourit à son amie.« -tu ne te gènes pas! -non, laisse les là, ils sont bien où ils sont, je rigolais, tu sais…-pardonnez mon trouble madame, mais… être dans ce bain avec vous, ça me…-dérange? Je pars si tu veux…-non, restez… Ca me fait me sentir bizarre.-Il ne faut pas… Viens ici ma chérie, il faut que je nettoie tes cheveux. »Siloé alla s’installer entre les jambes d’Elyanor, et posa son dos contre son corps. Elle réalisa que son dossier qu’elle trouvait si confortable n’était en fait que la poitrine de sa maitresse, mais elle essaya de ne pas laisser paraître son trouble. Elle trouva les gestes de sa maitresse bien plus tendres que la dernière fois qu’elle lui avait lavé les cheveux, mais cela lui faisait aussi beaucoup plus de bien. Elyanor la fit se cambrer pour humidifier ses cheveux, et leurs regards se connectèrent de nouveau. Elle lui embrassa le front, puis son regard se posa sur sa poitrine qui dépassait légèrement de l’eau. En s’en rendant compte, Siloé devint rouge de honte et posa ses mains sur ses seins pour les cacher, mais Elyanor lui prit les mains et les ramena le long de ses cuisses.« -pourquoi caches tu ta beauté ma chérie…-arrêtez de me regarder comme ça madame… Je n’en peux plus… »Elyanor caressa les joues de Siloé pendant qu’elle replongeait sa poitrine sous les pétales protecteurs. Elle ne savait pas pourquoi, mais Siloé répondit a ces caresses en soupirant et en prenant la main de sa maitresse pour la passer dans son cou. Elle sentait maintenant les tétons d’Elyanor durcir dans son dos quand elle s’allongeait sur elle. L’atmosphère entre la vampire et la jeune femme devenait électrique. La moindre étincelle de désir que n’importe laquelle des deux montrerait délibérément à l’autre aurait pu suffire à enflammer la situation. Curieusement, Elyanor se sentait aussi troublée que Siloé, elle qui pourtant avait eu des années et des années pour découvrir le sexe. Elle se rendit bientôt compte qu’elle n’avait pas fait l’amour à une fille depuis de longues années, et failli choisir de tout arrêter maintenant de peur de ne pas pourvoir satisfaire Siloé. Mais quand celle-ci lui passa un bras derrière la tête et posa son cou sur son épaule, Elyanor se dit que sa fille ne pouvait pas découvrir l’amour autrement qu’entre ses bras sans être déçue. Alors elle choisi de se lancer et joua le tout pour le tout.« -lève toi ma chérie, je vais te savonner… »Les joues de Siloé virèrent rapidement au rouge. Elle bredouilla quelques excuses« -maitresse, je… je suis… toute nue! »Elyanor savait désormais que Siloé la désirait plus que tout, mais elle avait aussi découvert que sa fille allait avoir besoin de toute la tendresse qu’elle pourrait lui donner pour ne pas paniquer.« -et alors? Allons ma chérie, tu es si belle… Tu ne devrais pas avoir honte de me montrer comme tu es! »Presqu’à contrecœur, Siloé se leva. De nombreux pétales de rose qui l’entouraient restèrent collés à sa peau, lui cachant le nombril, les tétons et le pubis. De rouge elle devint cramoisie en sentant le regard de sa maitresse se poser sur elle. Elle voulu protéger son intimité en plaçant ses mains devant son sexe, mais devina la réaction de sa maitresse. Elle lui prendrait les mains et lui embrasserait tendrement. Ce n’était pas qu’elle n’aimait pas sentir la bouche d’Elyanor sur ses mains, simplement qu’elle ne pouvait pas bouger. Elle était pétrifiée de honte, d’être regardée ainsi, comme une bête que l’on se prépare à acheter pour en faire ce que l’on veut. Les larmes montèrent a ses yeux a cette pensée. Se pouvait il que toute la gentillesse de sa maitresse pendant toute ces années se terminerait en la vendant a un noble de passage dans la région?« -madame, ne me vendez pas s’il vous plait…-te… vendre? Quelle drôle d’idée? Pourquoi est ce que je te vendrais ma chérie? Je préfère te garder pour moi… »Ces paroles ne rassurèrent Siloé qu’a moitié. Elle vit la main de sa maitresse sortir de l’eau et s’approcher d’elle. Elle attendit le moment fatidique ou après l’évaluation visuelle, elle serait palpée de partout pour voir si elle était bien portante. Pourtant, la main d’Elyanor poursuivi son chemin vers le visage de Siloé pour essuyer les larmes qui gouttaient dans le bain. Siloé fur surprise par ce geste et manqua de tomber dans le bain. Elle sentit ensuite la main descendre le long de son cou, survoler sa gorge et s’arrêter au dessus de son nombril caché par le pétale. Elyanor ne voulait pas la toucher sans sa permission.« -je peux? »Siloé hocha de la tête en fermant les yeux. Elle frissonna en sentant la main glacée de la vampire dans son nombril. Elyanor frissonna également, réchauffée par le corps de son amie. Elle reposa le pétale dans le bain, puis sa main caressa le ventre de Siloé jusqu’à sa poitrine. Elle posa sa main sur son sein droit et pinça gentiment le téton entre deux doigts pour récupérer le pétale. Siloé gémi de plaisir et posa sa main sur celle d’Elyanor pour ne pas qu’elle abandonne son bahis siteleri sein. Elyanor lui caressa toute la poitrine, bercée par les soupirs de plaisir de la jeune femme qui sentait pour la première fois des mains étrangères sur ses seins. Elyanor décida de continuer ses caresses le plus longtemps possible afin de rassurer sa fille, et elle attrapa le savon pour la laver. Elle la fit s’asseoir sur le rebord du baquet et sorti son pied de l’eau. Elle le caressa du dos de la main avant de passer ses lèvres dessus et de lui masser avec le savon. Siloé n’avait jamais eu droit à un tel traitement, même de la part de sa maitresse, et elle ne trouva rien d’autre à faire que de se mordiller les doigts avant de les passer dans les cheveux d’Elyanor. Après que le second pied eut subi le même supplice, Siloé était écarlate et gémissait de plaisir à chaque fois que sa maitresse la frôlait.« -depuis cinq ans que tu es sous mon toit ma chérie, je t’ai enseigné tout ce que je savais dans tous les domaines, sauf un…-merci maitresse… J’aimerais pouvoir vous remercier!-tu n’as pas à le faire… Dis moi ma chérie, je sais que la question peut paraître brutale, mais… qu’en est il de ta vie sexuelle? »Siloé vira pivoine en essayant de cacher ses seins et son sexe… Elyanor lui sourit pour la rassurer et lui posa les mains sur les genoux avant de s’excuser. Elle se sentit réellement gênée d’avoir posé une telle question à cette fille qu’elle considérait souvent comme la sienne.« -pardonne moi, je n’aurais pas dû poser cette question… Ferme les yeux, je sors, je vais aller mettre nos vêtements à sécher… Pardon… »Mais Siloé lui posa la main sur l’épaule pour qu’elle reste dans l’eau. Ses yeux brillaient de quelques larmes, mais surtout de désir, et Elyanor sentit la chaleur de la main de son amie se répandre dans tout son buste. Elle inclina la tête pour poser sa joue sur le dos de cette main.« -restez maitresse, vous avez raison… Il y a tant de choses pour lesquelles je dois vous remercier que je ne le pourrais pas en une vie! Ma vie vous appartient… Mon corps… Et mon cœur… »Elle glissa dans l’eau et alla se lover dans les bras ouverts de sa maitresse. Elle lui embrassa la joue tendrement pendant qu’Elyanor lui caressait le dos.« -Je vous aime maitresse… tellement…-et moi donc ma chérie! Tu es le seul soleil que je verrai jamais…-faites-moi l’amour Lady Cutbrith, s’il vous plait…-tu es sûre?-je n’ai jamais été aussi sûre de ce que je ressens pour vous! C’est comme un feu qui me dévore à chaque fois que je vous vois… Et vos caresses de glace, au lieu de fondre et d’arroser d’eau mon brasier ne font que m’enflammer un peu plus…-elle n’est pas de toi celle là…-non maitresse… Mais elle convient si bien!-embrasse-moi ma petite Siloé!-c’est la première fois que vous m’appelez par mon prénom maitresse!-et pas la dernière… »Les lèvres tremblantes de l’adolescente allèrent maladroitement à la rencontre de celles de la vampire millénaire. Pourtant les deux femmes tremblaient autant l’une que l’autre. Elles tremblaient de désir, de plaisir, mais aussi de crainte de ce qui devait arriver. Au bout de ce qui lui parut une éternité, la bouche de Siloé se posa sur celle d’Elyanor. Le froid s’ajouta à ses frissons, et sa maitresse la coucha dans l’eau pour la réchauffer, sans pour autant abandonner sa bouche. Siloé l’ouvrit timidement, invitant Elyanor à aventurer sa langue plus loin. Elle explora d’abord ses lèvres, puis ses joues et chatouilla pour finir son palais, avant de se retirer.Siloé fermait les yeux et essayait de se concentrer. Elle n’avait jamais vu deux personnes s’embrasser ainsi, et encore moins deux filles. Elle tentait d’imaginer ce qui pourrait plaire à sa maitresse, mais resta à court d’idées. Elyanor enleva ses lèvres de la bouche de Siloé pour pouvoir lui parler. Elle posa son front contre la tempe de sa fille en lui caressant les joues.« -moi non plus je ne savais pas faire la première fois…-et pourtant vous embrassez si bien maintenant-expérience…-quel âge avez-vous?-tu aimes une vieille, tu sais…-madame?-je ne sais plus…-vous n’êtes pas aussi vieille que ça?-Siloé ma chérie… J’ai vu la naissance et la mort de l’empire romain… Et avant cela, j’ai aimé un prince égyptien : il m’appelait Hathor… Quand j’ai dû ‘mourir’ pour ne pas éveiller de soupçons, il a fait de moi une déesse… Alors qu’est ce qu’une année de plus ou de moins? Je peux simplement de dire que j’ai plus de quatre millénaires…-voila pourquoi vous êtes si passionnée par l’Histoire! C’est vous qui l’avez faite!-Non, je l’aie vue… Tout ça pour dire…-que si je ne me lance jamais, je ne pourrais pas progresser?-exactement… Embrasse moi ma chérie… Comme tu le sens… »Cette fois, c’est Siloé qui a enjambé sa maitresse pour se retrouver au dessus d’elle. Elle l’a regardée dans les yeux pour prendre confiance en elle et s’est penchée lentement sur le visage d’Elyanor. Leurs lèvres se sont touchées, et tandis qu’Elyanor ouvrait les siennes, Siloé frottait sa langue contre ses crocs qui apparaissaient peu à peu. Elle se piqua involontairement avec le bout aiguisé des canines de sa maitresse, mais elle ne sentit qu’une vague de plaisir monter en elle. Quelques gouttes de sang perlaient de sa langue et tombaient au fond de la gorge d’Elyanor qui se régalait de cette offrande. A son tour, Siloé utilisa ses dents pour donner du plaisir à sa maitresse en lui mordant doucement les lèvres et la langue. Elyanor gémissait un mélange de douleur et de plaisir qui fit sentir a Siloé le bonheur qu’elle lui procurait. La vampire se redressa dans le baquet, forçant Siloé à suivre son mouvement pour continuer son baiser. Une fois de nouveau face à face, Elyanor lui fit un signe de la main pour lui demander d’arrêter.« -merci ma chérie… C’était…parfait!-j’y ai pris autant de plaisir que vous je crois…-tant mieux… Voyons si tu fais mieux que la dernière fois…debout, j’ai envie de te regarder! »Siloé lui sourit et se leva sans rechigner. D’abord elle fit émerger ses seins en s’accroupissant dans l’eau, puis elle s’agenouilla pour faire sortir son sexe au dessus des pétales. Sa peau était de nouveau parsemée de taches rouges qu’Elyanor s’empressa de remettre dans l’eau. Elle prit pourtant plus de temps à enlever ceux qui voilaient le pubis et les lèvres de Siloé pour ne pas la brusquer. Au contact de sa main froide, la peau de son mont-de-Vénus frémi et le duvet qui la recouvrait se hérissa. Elyanor libéra les pétales de leurs prison entre les petits poils blonds de Siloé et en porta quelques uns a son visage pour les sentir, les lécher, puis finalement les gouter. Siloé regardait avec plaisir sa maitresse qui l’aimait tant et qui le lui montrait bien. Elyanor approcha encore plus son visage de l’entrecuisse de Siloé, a tel point que celle-ci sentit bientôt le souffle de la vampire sur son sexe. Elle sentit monter en elle le même trouble qu’elle avait connu la veille en se réveillant dans ses draps humides. La même odeur arrivait a ses narines et excitait tous ses sens. Elyanor profitait autant qu’elle des effluves enivrantes qui émanaient de son sexe qui s’ouvrait peu à peu. Elle n’avait toujours pas osé toucher le sexe de Siloé mais lui caressait le ventre et les fesses, en attendant que son amie la supplie de bien vouloir poser ses mains contre son intimité.« -tu es tout simplement parfaite ma chérie! Ta peau est si douce, tu sens si bon… »Malgré tous ces compliments, Siloé sentit monter en elle une crainte. Elle se savait vierge et craignait que sa maitresse ne le sache pas. Elle appréhendait aussi la douleur fulgurante qu’elle avait déjà ressenti rien qu’en essayant de faire entrer un doigt dans son sexe. Elle s’était pourtant bien préparée, mais la v******e du choc qu’elle avait subi l’avait découragée d’aller plus loin. Et maintenant, à mesure que les mains de sa maitresse se rapprochaient de la source de sa douleur, elle la sentait dans ses souvenirs. Elle s’entendait hurler et failli demander a Elyanor de tout arrêter sur le champ. La vampire la sentait se tendre de plus en plus, sa peau n’était plus réceptive a ses tendres caresses et ses muscles se contractaient au lieu de se détendre lorsqu’elle les massait. Elle leva la tête et lut dans ses yeux la peur que ressentait Siloé« -ça ne va pas ma chérie?-ça fait mal la première fois, non?-ça dépend des gens… Mais ne t’inquiète pas ma Siloé, je peux très bien te donner du plaisir sans avoir à te déflorer…-c’est vrai?-oui… Je vais te laisser ta virginité aussi longtemps que tu le voudras… Tu la donneras à qui tu voudras, à toi-même, a un amant…-ou a vous-peut être!-allons maitresse, vous savez que c’est la chose la plus précieuse que j’aie… Je ne pourrais la donner qu’à vous… Je ne la donnerai qu’à vous. »Elyanor embrassa le nombril de Siloé pour la remercier de sa confiance. Elle mordit du bout des incisives la cicatrice de Siloé qui symbolisait tout ce qui lui restait de son ancienne mère. Elle aurait voulu le lui arracher si elle avait pu le faire sans la blesser, cette enfant qu’elle n’aurait jamais pu avoir. Elle se savait au bord des larmes mais reprit courage en sentant les mains de Siloé contre ses joues. Elle traça de sa langue une trainée humide entre le nombril et la naissance du duvet de Siloé, puis parti à droite en en longeant la lisière, avant de la glisser dans son aine et de remonter là où elle était partie. Elle recommença une fois, puis en sentant de nouveau la langue de sa maitresse si proche de son intimité, Siloé ne put retenir ses gémissements« -plus bas maitresse, s’il vous plait…plus bas! »Et elle gémit encore plus fort quand la langue d’Elyanor se fraya un chemin luisant de salive entre les petits poils blonds de son pubis. Mais sa maitresse ne voulut toujours pas arriver jusqu’à son sexe puisqu’elle décida de recouvrir le buisson naissant de sa salive, afin de « marquer son territoire », comme elle se justifia auprès de Siloé. Elle coinça les poils entre ses dents, en faisant attention a ne pas la piquer avec ses dents, ni de la faire crier en lui arrachant trop brutalement les poils de la peau. Elle se contenta de sectionner ceux qui commençaient à virer à une couleur plus sombre pour entretenir le beau duvet virginal de Siloé. Une fois cette tache accomplie, Siloé crut qu’elle allait enfin avoir droit à de tendres baisers sur son intimité brulante, mais Elyanor rompit son illusion en hissant son visage a la hauteur de celui de sa fille.« -mmmh…non ma chérie, pas si vite-ça vous plait de me faire languir comme ça?-tellement… Si je m’occupais de ces deux petites piqures de moustique que tu appelles tes seins? Accroupis toi dans l’eau… adosse toi au rebord si tu veux-non, vous… montrez moi votre poitrine s’il vous plait…-oh non, je t’ai dit que tu allais languir… Laisse-moi faire ma Siloé…s’il te plait…-d’accord maitresse. »Siloé obéit et s’installa contre le rebord bahis şirketleri du baquet, face au miroir pour qu’elle puisse admirer le dos et la chevelure de sa maitresse pendant qu’elle jouerait avec sa poitrine. Elle aimait tant voir ces longs fils dorés couler comme un ruisseau entre ses omoplates ou le long de ses cotes. Elle attrapa un peigne qui trainait a coté du baquet et prit soin des cheveux de sa maitresse. Elyanor avait posé son nez entre les deux seins de Siloé et sa bouche suivi bientôt. Elle posa une main sur chacun, essayant de les tenir en entier dans son étreinte. Elle souri a Siloé, satisfaite, et put voir le visage de son amie déformé par le plaisir. Les doigts glacés faisaient pointer ses tétons comme jamais ses caresses ne l’avaient fait. Plus encore, elle senti son sang affluer vers sa poitrine et gorger ses seins, les rendant plus fermes, plus rouges et d’autant plus attirants pour sa vampire de maitresse. Les deux se comprirent en un regard.« -tu as beaucoup mangé aujourd’hui?-oui maitresse!-et tu n’as rien contre quelques piqures…-oh non maitresse! »Elyanor serra les seins de Siloé l’un contre l’autre, du moins, le plus qu’elle put tant ils étaient petits. Elle choisi plutôt de les presser contre sa poitrine pour les faire durcir encore plus. Elle coinça ses tétons entre ses doigts et poussa. De petits renflements de chair dépassaient de ses mains, et après avoir jeté un dernier coup d’œil a Siloé pour s’assurer qu’elle le désirait vraiment, elle ouvrit la bouche, sorti ses longs crocs et se baissa doucement vers sa proie. Siloé ne put retenir un frémissement de terreur en voyant les dents de sa maitresse qui allaient se mettre en action. Elle attendit la morsure qui l’emmènerait au plaisir, mais comme le cunnilingus, elle ne vint pas. Elyanor se contentait de piquer la peau du bout des dents. Elle regardait la goutte de sans se former, parfois si elle avait piqué juste sur une veine il s’agissait d’un petit filet, puis elle posait sa langue dessus pour laper ce nectar avant d’enduire la piqure de salive pour la refermer. A chaque fois que les canines pénétraient sa peau, Siloé gémissait de plaisir et de douleur, et elle frissonnait en sentant sa blessure se refermer aussi subitement que la vampire l’avait crée. Les morsures de sa maitresse se rapprochaient de plus en plus du centre de ses seins, et bientôt, les crocs percèrent le téton de Siloé. La vague de plaisir qui l’englouti la força à s’agripper au cou de sa maitresse pour ne pas glisser dans l’eau. Elle était secouée dans tous les sens par un spasme de plaisir qu’elle n’avait jamais ressenti. Elle ferma les yeux un moment pour essayer de se calmer, el ne les rouvrit que pour trouver sa maitresse toute souriante, face à elle, une petite goutte de sang brillant à la commissure de ses lèvres. Siloé tendit la main pour la récupérer, et alors que sa maitresse ouvrait la bouche pour la recevoir de ses mains, Siloé choisi de se sucer le doigt pour goutter ce sang dont sa maitresse raffolait tant. Ce faisant, son regard se posa sur le téton qu’Elyanor avait percé, et elle vit qu’elle n’avait pas refermé la plaie. Elle blêmi en voyant le liquide rouge couler en un petit filet hors de son téton, le long de ses seins, de ses cotes, pour aller former une petite flaque dans son nombril et finalement aller se perdre dans son duvet et goutter dans l’eau depuis ses lèvres. Elyanor la rassura en posant le bout de sa langue sur le téton meurtri de Siloé. La blessure se referma et Siloé respira enfin… Pourtant, elle voyait toujours son corps recouvert de sang. Sa maitresse s’empressa de régler ce problème en posant sa bouche partout où la peau avait été souillée par le petit ruisseau écarlate. Elle fit se lever Siloé après avoir bu à même son nombril. Elle retourna nettoyer les petits poils du pubis de Siloé, puis au plus grand plaisir de celle-ci, elle descendit encore pour nettoyer ce qui restait de sang. Elyanor fit glisser ses lèvres dans l’axe de la fente de Siloé jusqu’à son clitoris qu’elle pouvait deviner gonflé par le désir. Siloé avait fermé les yeux et sentait le cataclysme qui montait depuis son sexe jusque dans sa gorge. Lorsqu’Elyanor ouvrit sa bouche pour poser sa langue sur le bouton de Siloé, celle-ci explosa de plaisir en s’effondra dans le bain en éclaboussant sa maitresse et toute la pièce. Elyanor se baissa pour sortir Siloé hors de l’eau et la serrer contre elle.« -je n’ai pas envie de te sauver une deuxième fois de la noyade ma chérie…-je…j’ai joui?-ça m’étonnerait, je t’ai à peine effleuré le clitoris… On continue ailleurs, ce sera plus pratique…-maintenant c’est votre tour maitresse…-ça te ferait plaisir? »Siloé hocha de la tête pour approuver et Elyanor sortit de l’eau en se débarrassant des pétales qui la recouvraient. Elle n’avait pas envie que son amie se venge sur elle en lui faisant subir le même traitement. Mais Siloé ne put qu’écarquiller les yeux devant la beauté de la vampire. Pas étonnant que le prince égyptien en ait fait une déesse de l’amour! Ses seins appelaient à la sensualité avec leurs petits tétons qui se dressaient fièrement au sommet de deux petites collines. Siloé trouvait sa poitrine énorme comparée à ses deux piqures, mais la plupart des personnes avec qui Elyanor avait fait l’amour semblaient adorer ses deux petits seins. En continuant de la caresser du regard, Siloé vit que sa maitresse avait un nombril proéminent, comme celui des femmes enceintes, pourtant son ventre était presque aussi plat que la poitrine de Siloé. Mais plus que tout, Siloé fut fascinée par le sexe d’Elyanor. Elle le frôla, le caressa, le toucha pour vérifier ce que voyaient ses yeux. Pas un seul poil semblait avoir jamais poussé sur le pubis d’Elyanor tant il était lisse.« -caresse moi ma chérie…-comment?-comme tu le ferais avec toi… Joue avec moi comme j’ai joué avec toi! Quand tu auras trouvé les endroits les plus sensibles de mon corps, tu sauras me donner du plaisir comme nul autre ne m’en aura donné. »Encouragée par le discours de sa maitresse, Siloé s’attela à sa lourde tache. Elle joua un moment avec les seins d’Elyanor, mais elle les abandonna rapidement pour son sexe. La fente soyeuse de la vampire agit comme un aimant pour la bouche de Siloé et ses lèvres se posèrent sur celles de sa maitresse. Elle gémit de plaisir alors que Siloé jouait avec ses nymphes. Elle passait la langue entre les grandes et les petites lèvres d’Elyanor, mordillait gentiment le capuchon du clitoris et osa même fermer délicatement les dents sur le bouton d’amour de sa maitresse. Elle ne put retenir un cri de plaisir en sentant son clitoris ainsi traité, mais incita Siloé à continuer ses caresses. L’adolescente décida d’utiliser ses doigts et ouvrit grand la vulve de sa maitresse. Elle lissa ses lèvres, recueilli avec curiosité le liquide qui coulait abondement de l’entrée de son vagin dans le creux de sa main, le sentit, y trempa sa langue, puis finalement, toute émoustillée par sa succulente découverte, elle décida de le boire a la source.« -tu aimes ça ma chérie?-c’est un véritable nectar ma maitresse adorée… D’où vient-il?-cherche! »Alors Siloé entreprit l’exploration des moindres recoins de la vulve d’Elyanor afin de trouver où le délicieux liquide prenait sa source. Elle finit par découvrir un petit trou d’épingle par lequel semblait couler le nectar. Elle y colla ses lèvres et se délecta. Elyanor était rendue folle par les caresses hésitantes mais intrépides de Siloé. Ses mains s’agrippaient aux rebords de la baignoire pour ne pas glisser. Elle voulait jouir… Elle aurait donné n’importe quoi pour que sa petite protégée lui donne un orgasme maintenant… Elle était intimement convaincue que ce serait le meilleur qu’elle aurait jamais eu. Elle ne pouvait pas expliquer pourquoi, elle le sentait au fond de son cœur. Mais comment espérer convaincre Siloé de lover ses doux doigts dans son écrin après les longues et futiles caresses qu’elle lui avait offertes.« -Siloé ma chérie…fais moi jouir…je t’en prie…mmmh!-comment?-tes doigts…mets les bien au chaud…tout au fond de moi…-ou alors je vous fais languir!-n…non…s’il te plait! »Siloé posa un dernier bisou sur le clitoris d’Elyanor puis parti a la recherche de l’entrée de son vagin avec ses doigts. Quand elle finit par le trouver après avoir arraché de longs soupirs de plaisir a sa maitresse, deux de ses doigts furent presqu’aspirés par l’intimité baillante de désir d’Elyanor. Comme elle lui avait dit, ils étaient bien au chaud, dans cet endroit moite et brulant. Siloé recommença a caresser Elyanor, mais de l’intérieur cette fois, frottant ses phalanges contre les muqueuses humides de sa maitresse. Celle-ci finit par pousser un long râle de plaisir avant de s’effondrer presqu’inanimée dans les bras de son amie. Siloé s’inquiéta mais en émergeant de sa bulle de plaisir, Elyanor la rassura en la remerciant pour un tel orgasme. Toute fière, Siloé l’embrassa et se lova dans ses bras puissants.« -portez moi jusqu’à la chambre maitresse, gentiment, je me sens si fragile…-je ne te laisserai jamais tomber. Tu ne veux pas te sécher avant?-j’aime voir votre corps briller… Je vous sècherai moi-même en me frottant à vous!-tu es si jeune mais si curieuse! Tu as tant à apprendre…- alors apprenez-moi, s’il vous plait.-Siloé, veux tu apprendre l’amour entre filles?-oui, oui, ouiiii…maitresse, soyez ma professeure-évidemment… »Elyanor la serra dans ses bras et sorti de l’eau. Elle se sécha rapidement les pieds, puis quitta la pièce tandis que Siloé fermait les yeux et se laissait bercer par le pas de sa maitresse. Elle avait la joue collée à la poitrine de la vampire, mais alors qu’une partie d’elle lui commandait de redonner du plaisir à sa maitresse, une autre espérait secrètement qu’Elyanor la serre encore plus fort contre elle. Elles continuèrent leur chemin jusqu’à la chambre de Siloé. Elyanor écarta les rideaux du lit à baldaquins puis posa délicatement Siloé sur le matelas. Elle semblait endormie tant sa respiration était calme. Mais elle ouvrit les yeux pour découvrir Elyanor qui la regardait amoureusement. Elles se sourirent, les yeux perdus dans ceux de l’autre, puis Siloé tendit sa main a sa maitresse qui la saisi pour en lécher les doigts uns par uns. Siloé attira sa maitresse vers elle et chercha sa bouche pour échanger avec elle un nouveau baiser passionné.« -faites moi l’amour Lady Cutbrith…-quand vas-tu m’appeler Elyanor ma chérie?-vous serez toujours Lady Cutbrith, pour moi, maitresse…-et toi la petite Siloé… Mais tu as grandi, et tu es devenue magnifique, comme je te l’avais dit… Si tu savais depuis combien de temps j’espère ce moment entre toi et moi…-Je crois avoir toujours attendu quelqu’un comme vous maitresse… Et maintenant que je vous aie, je suis comblée… Mordez moi maitresse…buvez mon sang je vous en offre autant que vous le désirez…-chuuuut…je n’en ai pas besoin-moi si… Plantez vos crocs dans ma peau, comme vous l’avez fait dans mes rêves depuis des années…comme vous l’avez fait la nuit dernière…-tu m’as donc vue?-non, mais là c’était trop beau, même pour être un rêve… Cela ne pouvait être que vous…”
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